De par notre profil et nos expériences, nous avons pu acquérir de réelles compétences nous permettant de mener à bien des projets de recherche appliquée, de la définition des protocoles d’étude à la valorisation des résultats obtenus (articles scientifiques, rapports, conférences et supports de communication grand public).
Le développement de liens étroits avec des organismes de recherche – universités, laboratoires... – ajoute une étape supplémentaire dans le processus d'expertise des questions écologiques et environnementales. C'est un atout supplémentaire peu répandu dans les bureaux d'études, ainsi que l’accès à des matériels et des plateformes techniques de pointe. Notre ambition est de constituer un relais efficace entre chercheurs et développeurs, permettant de mobiliser les compétences au sein de laboratoires, pour répondre à des questions intéressant directement les développeurs. Nous pouvons par exemple nous intéresser à la quantification des impacts à moyen et long terme des aménagements, réaliser des suivis comparatifs de différents modes de gestion ou réaménagements écologiques, et cela à des niveaux rarement étudiés par les bureaux d’études traditionnels (génétique, physiologie, comportement…). |
Parmi les différents axes de recherche faisant l’objet d’un
intérêt croissant de la part des pouvoirs publics et des développeurs, nous pouvons
notamment étudier :
La quantification des mesures compensatoires. Les ratios d’équivalence surfacique utilisés pour le dimensionnement des mesures compensatoires font l’objet de débats récurrents entre les différents acteurs concernés. Au-delà de cette conception purement surfacique de la compensation écologique, la recherche d’approches alternatives, permettant notamment une meilleure prise en compte du fonctionnement écologique global et de la biodiversité ordinaire, constitue une véritable piste de recherche.
Le suivi à long terme des mesures compensatoires. L’implantation durable d’espèces protégées sur un site de compensation implique la recréation d’habitats et d’équilibres biologiques complexes : ces opérations ne peuvent être menées avec succès que dans le cadre d’une action de longue durée et d’un suivi attentif. En France, la durée d’engagement des mesures compensatoires doit généralement être au moins aussi longue que la période d’exploitation du projet. La mise en place de suivis standardisés et basés sur des protocoles robustes est essentielle pour obtenir un retour d’expérience utile (réaménagement écologique de carrières, gestion des dépendances vertes autoroutières, création d’habitats de reproduction ciblés…).
La quantification des mesures compensatoires. Les ratios d’équivalence surfacique utilisés pour le dimensionnement des mesures compensatoires font l’objet de débats récurrents entre les différents acteurs concernés. Au-delà de cette conception purement surfacique de la compensation écologique, la recherche d’approches alternatives, permettant notamment une meilleure prise en compte du fonctionnement écologique global et de la biodiversité ordinaire, constitue une véritable piste de recherche.
Le suivi à long terme des mesures compensatoires. L’implantation durable d’espèces protégées sur un site de compensation implique la recréation d’habitats et d’équilibres biologiques complexes : ces opérations ne peuvent être menées avec succès que dans le cadre d’une action de longue durée et d’un suivi attentif. En France, la durée d’engagement des mesures compensatoires doit généralement être au moins aussi longue que la période d’exploitation du projet. La mise en place de suivis standardisés et basés sur des protocoles robustes est essentielle pour obtenir un retour d’expérience utile (réaménagement écologique de carrières, gestion des dépendances vertes autoroutières, création d’habitats de reproduction ciblés…).
La prise en compte
des changements globaux dans l’évaluation des mesures. Les
mécanismes provoquant des évolutions d’aires
de distribution sont très complexes et font intervenir de nombreuses interactions.
L’intégration des modèles numériques (climatiques, hydrologiques, écologiques)
utilisés à différentes échelles spatiales et temporelles constitue un enjeu de recherche majeur. En effet, ceci permet d'anticiper les changements à venir et leurs conséquences attendues sur la répartition des espèces, pour tenir compte du devenir des sites dans la définition des impacts à compenser et l’implantation des sites de compensation.
La création et l’utilisation d’indicateurs de la biodiversité. La quantification des mesures à mettre en œuvre pour un projet implique une capacité à mesurer la biodiversité. Cette mesure nécessite le recours à des indicateurs de biodiversité : indicateurs d’état des espèces (par exemple le taux d’espèces menacées, la diversité spécifique…), indicateurs d’état des communautés ou des fonctionnalités écologiques (par exemple le niveau trophique moyen, le taux de spécialisation, la similarité, la diversité fonctionnelle...) et indicateurs d’état des services écosystémiques (par exemple l’efficacité de la pollinisation, la fertilité des sols…). |