
Programme BIODIVoltaïque - Standardisation des protocoles d'études écologiques au sein des centrales solaires
Période : 2024-2025
Partenaires mobilisés : SER, Enerplan, OFB, Ademe
Descriptif : le programme BIODIVoltaïque, créé en 2024, est la 3e phase d’un projet plus global traitant de l’influence des centrales photovoltaïques sur la biodiversité.
Il prend racine en 2020 dans une étude initié par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et Enerplan, les régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec l’accompagnement de l’ADEME. Cette première phase exploratoire a permis de dresser des tendances sur les effets des parcs sur la biodiversité mais aussi d’identifier un certain nombre de limites dans l’analyse des données disponibles, notamment au regard de l’hétérogénéité des protocoles mis en œuvre.
En 2022, une seconde phase de l’étude a donc été lancée, afin d’identifier les questions scientifiques précises majeures et les moyens à déployer pour y répondre. Cette méthodologie a permis à la fois de réaliser une cartographie des études existantes sur les différents compartiments écologiques et d’identifier quatre questions majeures sur l’effet des parcs photovoltaïques au sol et/ou flottants sur l’avifaune et les chiroptères, les milieux aquatiques, les habitats naturels ouverts, les fonctions écologiques des sols et les zones humides.
Afin de répondre de manière robuste à ces besoins, il s’avère nécessaire de standardiser les modalités de caractérisation des états initiaux des futures études d’impacts et les modalités des suivis réglementaires associés. Cette standardisation est indispensable à la caractérisation et la quantification des incidences générées par les parcs solaires photovoltaïques à l’aide des données produites par les suivis environnementaux.
Le SER, Enerplan, l’OFB et l’ADEME s’organisent donc en 2024 autour d’un projet commun dont la coordination revient à Crexeco : le programme BIODIVoltaïque.
Les objectifs de cette étude sont :
1/ de contribuer au développement de deux protocoles servant à la fois à la caractérisation de l’état initial et aux suivis réglementaires :
Ces protocoles contribueront à l’harmonisation des pratiques entre régions/départements, ces dernières dépendant à ce jour de doctrines parfois divergentes, et donc permettre aux porteurs de projets et aux bureaux d’études d’avoir une meilleure visibilité sur les contenus attendus dans leurs dossiers.
2/ de formaliser un cadre d’analyse des données qui seront acquises grâce aux protocoles, et combinant des données issues de différents parcs à des échelles nationales et régionales.
Poster de présentation du programme à télécharger ici.
Période : 2024-2025
Partenaires mobilisés : SER, Enerplan, OFB, Ademe
Descriptif : le programme BIODIVoltaïque, créé en 2024, est la 3e phase d’un projet plus global traitant de l’influence des centrales photovoltaïques sur la biodiversité.
Il prend racine en 2020 dans une étude initié par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et Enerplan, les régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec l’accompagnement de l’ADEME. Cette première phase exploratoire a permis de dresser des tendances sur les effets des parcs sur la biodiversité mais aussi d’identifier un certain nombre de limites dans l’analyse des données disponibles, notamment au regard de l’hétérogénéité des protocoles mis en œuvre.
En 2022, une seconde phase de l’étude a donc été lancée, afin d’identifier les questions scientifiques précises majeures et les moyens à déployer pour y répondre. Cette méthodologie a permis à la fois de réaliser une cartographie des études existantes sur les différents compartiments écologiques et d’identifier quatre questions majeures sur l’effet des parcs photovoltaïques au sol et/ou flottants sur l’avifaune et les chiroptères, les milieux aquatiques, les habitats naturels ouverts, les fonctions écologiques des sols et les zones humides.
Afin de répondre de manière robuste à ces besoins, il s’avère nécessaire de standardiser les modalités de caractérisation des états initiaux des futures études d’impacts et les modalités des suivis réglementaires associés. Cette standardisation est indispensable à la caractérisation et la quantification des incidences générées par les parcs solaires photovoltaïques à l’aide des données produites par les suivis environnementaux.
Le SER, Enerplan, l’OFB et l’ADEME s’organisent donc en 2024 autour d’un projet commun dont la coordination revient à Crexeco : le programme BIODIVoltaïque.
Les objectifs de cette étude sont :
1/ de contribuer au développement de deux protocoles servant à la fois à la caractérisation de l’état initial et aux suivis réglementaires :
- Un protocole pour les projets photovoltaïques au sol ;
- Un protocole pour les projets photovoltaïques flottants.
Ces protocoles contribueront à l’harmonisation des pratiques entre régions/départements, ces dernières dépendant à ce jour de doctrines parfois divergentes, et donc permettre aux porteurs de projets et aux bureaux d’études d’avoir une meilleure visibilité sur les contenus attendus dans leurs dossiers.
2/ de formaliser un cadre d’analyse des données qui seront acquises grâce aux protocoles, et combinant des données issues de différents parcs à des échelles nationales et régionales.
Poster de présentation du programme à télécharger ici.

Programme PHOTODIV - Étude du potentiel d’accueil de la biodiversité des centrales photovoltaïques au sol
Période : Depuis 2019
Descriptif : ce programme de recherche appliquée vise à améliorer les connaissances sur les capacités d’accueil de la biodiversité au sein des centrales photovoltaïques au sol et à les rendre disponibles et utilisables pour les différents intervenants de la filière : développeurs, bureaux d’étude et services instructeurs.
Ce programme a plusieurs objectifs :
- Synthétiser les données disponibles sur le plus grand nombre de centrales en exploitation pour lesquelles des études écologiques préalables (inventaires faune/flore) ont été effectuées, et si possible des suivis post-implantation
- Définir des indicateurs permettant de comparer les capacités d’accueil de la biodiversité selon une méthode standardisée et à moindre coût pour les exploitants
- Réaliser des inventaires ciblés sur un panel de sites : avant mise en œuvre du projet puis en exploitation pour lesquels des données préalables sont exploitables
- Analyser l’impact environnemental des centrales photovoltaïques au sol sur les rhopalocères (papillons de jours), les orthoptères (criquets, sauterelles, grillons) et la flore
- Établir un guide technique basé sur les retours d’expérience et les résultats acquis visant à maximiser les capacités d’accueil de la biodiversité au sein des centrales photovoltaïques au sol
Période : Depuis 2019
Descriptif : ce programme de recherche appliquée vise à améliorer les connaissances sur les capacités d’accueil de la biodiversité au sein des centrales photovoltaïques au sol et à les rendre disponibles et utilisables pour les différents intervenants de la filière : développeurs, bureaux d’étude et services instructeurs.
Ce programme a plusieurs objectifs :
- Synthétiser les données disponibles sur le plus grand nombre de centrales en exploitation pour lesquelles des études écologiques préalables (inventaires faune/flore) ont été effectuées, et si possible des suivis post-implantation
- Définir des indicateurs permettant de comparer les capacités d’accueil de la biodiversité selon une méthode standardisée et à moindre coût pour les exploitants
- Réaliser des inventaires ciblés sur un panel de sites : avant mise en œuvre du projet puis en exploitation pour lesquels des données préalables sont exploitables
- Analyser l’impact environnemental des centrales photovoltaïques au sol sur les rhopalocères (papillons de jours), les orthoptères (criquets, sauterelles, grillons) et la flore
- Établir un guide technique basé sur les retours d’expérience et les résultats acquis visant à maximiser les capacités d’accueil de la biodiversité au sein des centrales photovoltaïques au sol
Différents livrables sont disponibles :
- Le descriptif complet du programme : Projet PHOTODIV.
- Les résultats du stage de Master 2 réalisé par Paul Brunod en 2019 intitulé « Étude préalable à l’évaluation du potentiel d’accueil de la biodiversité au sein des centrales photovoltaïques au sol » : Rapport stage M2 Paul Brunod.
- Un document de synthèse des résultats de cette étude mis à jour en 2022 : Synthèse PHOTODIV Phase 1.
- Les résultats du stage de fin d'études d'ingénieur réalisé par Evan Coulet en 2023 intitulé « Caractérisation de l’impact environnemental des centrales photovoltaïques au sol en région Auvergne-Rhône-Alpes » : Rapport stage Evan Coulet.
- Une synthèse sur la qualité des études d’impact sur l’environnement pour les projets d’installation de centrales photovoltaïques au sol, par Evan Coulet et Hervé Lelièvre en 2023. Synthèse EIE 2023
- Une synthèse des résultats de l’impact environnemental des centrales photovoltaïques au sol sur les rhopalocères, les orthoptères et la flore par Evan Coulet et Hervé Lelièvre en 2023. Synthèse PHOTODIV 2023
- Le descriptif complet du programme : Projet PHOTODIV.
- Les résultats du stage de Master 2 réalisé par Paul Brunod en 2019 intitulé « Étude préalable à l’évaluation du potentiel d’accueil de la biodiversité au sein des centrales photovoltaïques au sol » : Rapport stage M2 Paul Brunod.
- Un document de synthèse des résultats de cette étude mis à jour en 2022 : Synthèse PHOTODIV Phase 1.
- Les résultats du stage de fin d'études d'ingénieur réalisé par Evan Coulet en 2023 intitulé « Caractérisation de l’impact environnemental des centrales photovoltaïques au sol en région Auvergne-Rhône-Alpes » : Rapport stage Evan Coulet.
- Une synthèse sur la qualité des études d’impact sur l’environnement pour les projets d’installation de centrales photovoltaïques au sol, par Evan Coulet et Hervé Lelièvre en 2023. Synthèse EIE 2023
- Une synthèse des résultats de l’impact environnemental des centrales photovoltaïques au sol sur les rhopalocères, les orthoptères et la flore par Evan Coulet et Hervé Lelièvre en 2023. Synthèse PHOTODIV 2023

Thèse CIFRE – Interactions écologiques au sein d’un écosystème prairial particulier : les centrales photovoltaïques au sol
Période : 2024-2027
Descriptif : le projet de thèse « Interactions écologiques dans un écosystème prairial particulier : les centrales photovoltaïques au sol (CPS) » est créé en mai 2024. Il a pour objectif d’apporter une analyse approfondie des données du programme PHOTODIV (2019), et d’acquérir de nouvelles connaissances complémentaires pour évaluer les impacts des CPS sur la biodiversité. La thèse s’est formée grâce à la collaboration entre Crexeco, l’Unité mixte de Recherche sur l’Ecosystème Prairial (UREP) de l’INRAE, et le Laboratoire de Géographie Physique et Environnementale (UMR GEOLAB) du CNRS. Le doctorant, Evan Coulet, est encadré par Hervé Lelièvre (Crexeco), Anne Bonis (GEOLAB) et sa directrice de thèse Catherine Picon-Cochard (UREP).
Dans notre analyse des impacts du photovoltaïque, nous intégrons des éléments qui différencient les CPS, tels que le contexte paysager (occupation du sol alentours et avant construction), les pratiques de gestion agricole (historique, fauche, pâturage ovin) et le design (hauteur des panneaux, espaces inter-rangs, ombre portée…). A l’échelle des CPS, nous étudions l’influence des conditions microclimatiques, induites par la présence de panneaux, sur la biodiversité « ordinaire ». Cela correspond aux espèces animales et végétales que l’on trouve en grande quantité dans un écosystème. Des insectes communs que nous étudions en font partie, comme la plupart des orthoptères (criquets, sauterelles, grillons) ou des rhopalocères (papillons de jour). Bien que leur valeur patrimoniale soit considérée comme faible en raison de leur caractère commun, ces espèces sont indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème et rendent des services essentiels comme l’alimentation du bétail et des espèces sauvages, la pollinisation ou encore le captage du carbone... Au travers de la caractérisation des micro-habitats présents dans les CPS, nous cherchons à comprendre le fonctionnement des communautés d’orthoptères et de rhopalocères en relation avec la flore dans cet écosystème particulier. Nous travaillons spécifiquement sur les interactions entre ces espèces, et la place importante qu’elles occupent dans la dynamique de la biodiversité et de l’écosystème prairial. Une attention particulière est donnée au comportement des orthoptères et des rhopalocères, avec l’étude de la ponte, de l’alimentation et du déplacement de ces insectes. En intégrant les caractéristiques des CPS à cette approche basée sur les interactions écologiques, nous serons en mesure de comprendre, en détail, l’influence de la présence de panneaux solaires sur l’écosystème prairial.
Période : 2024-2027
Descriptif : le projet de thèse « Interactions écologiques dans un écosystème prairial particulier : les centrales photovoltaïques au sol (CPS) » est créé en mai 2024. Il a pour objectif d’apporter une analyse approfondie des données du programme PHOTODIV (2019), et d’acquérir de nouvelles connaissances complémentaires pour évaluer les impacts des CPS sur la biodiversité. La thèse s’est formée grâce à la collaboration entre Crexeco, l’Unité mixte de Recherche sur l’Ecosystème Prairial (UREP) de l’INRAE, et le Laboratoire de Géographie Physique et Environnementale (UMR GEOLAB) du CNRS. Le doctorant, Evan Coulet, est encadré par Hervé Lelièvre (Crexeco), Anne Bonis (GEOLAB) et sa directrice de thèse Catherine Picon-Cochard (UREP).
Dans notre analyse des impacts du photovoltaïque, nous intégrons des éléments qui différencient les CPS, tels que le contexte paysager (occupation du sol alentours et avant construction), les pratiques de gestion agricole (historique, fauche, pâturage ovin) et le design (hauteur des panneaux, espaces inter-rangs, ombre portée…). A l’échelle des CPS, nous étudions l’influence des conditions microclimatiques, induites par la présence de panneaux, sur la biodiversité « ordinaire ». Cela correspond aux espèces animales et végétales que l’on trouve en grande quantité dans un écosystème. Des insectes communs que nous étudions en font partie, comme la plupart des orthoptères (criquets, sauterelles, grillons) ou des rhopalocères (papillons de jour). Bien que leur valeur patrimoniale soit considérée comme faible en raison de leur caractère commun, ces espèces sont indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème et rendent des services essentiels comme l’alimentation du bétail et des espèces sauvages, la pollinisation ou encore le captage du carbone... Au travers de la caractérisation des micro-habitats présents dans les CPS, nous cherchons à comprendre le fonctionnement des communautés d’orthoptères et de rhopalocères en relation avec la flore dans cet écosystème particulier. Nous travaillons spécifiquement sur les interactions entre ces espèces, et la place importante qu’elles occupent dans la dynamique de la biodiversité et de l’écosystème prairial. Une attention particulière est donnée au comportement des orthoptères et des rhopalocères, avec l’étude de la ponte, de l’alimentation et du déplacement de ces insectes. En intégrant les caractéristiques des CPS à cette approche basée sur les interactions écologiques, nous serons en mesure de comprendre, en détail, l’influence de la présence de panneaux solaires sur l’écosystème prairial.
Pour toute question relative au programme BIODIVoltaïque, au programme PHOTODIV, ou à la thèse en cours, merci de contacter Hervé Lelièvre ou Evan Coulet aux adresses : [email protected] ou [email protected]
Identification des variables environnementales locales régissant la répartition des Mulettes perlières sur le site Natura 2000 FR8302040 « Rivières à Moules perlières de l’Ance du nord et de l’Arzon »
Client : PNR Livradois-Forez Période : 2019 Partenaires mobilisés : Crexeco, Sylvain Vrignaud Descriptif de la mission : Cette étude concerne l'influence des variables d'habitats sur la persistance de la Moule perlière dans la vallée de l'Ance du Nord. L'objectif est de mieux comprendre les facteurs de déclin et de persistance de cette espèce fortement menacée dans l'Ance du Nord qui constitue un important noyau de population. Les hypothèses de travail reposent sur trois aspects portant tous sur les sédiments : la disponibilité sédimentaire, le colmatage, et l’instabilité sédimentaire. Le premier constat est que l’augmentation de la profondeur maximale des sédiments favorise les probabilités de présence de mulettes. Les individus peuvent en effet mieux s’ancrer et faire face à des épisodes d’instabilité sédimentaire à l’occasion de crue. Rapport d'étude à télécharger ici. |
Suivis environnementaux du parc éolien du Sioulet Chavanon (63) – Suivi de la mortalité de l’avifaune et des chiroptères, suivi de l’activité des chiroptères
Client : Terre et Lac Conseil Période : 2019 Partenaires mobilisés : Crexeco Descriptif de la mission : Le suivi de mortalité et d’activité de la faune volante au niveau du parc en exploitation est effectué sur une année complète afin de détecter si un impact notable existe en termes de collisions ou de modification de l’activité. L'activité des chiroptères est enregistrée avec un détecteur automatique au niveau de la nacelle d'une éolienne. Nous travaillons notamment à améliorer les méthodes d'analyse d'activité des chiroptères en fonction des variables météorologiques. |
Missions scientifiques en Sibérie, sur la péninsule de Yamal (Russie)
Client : Université de Tromso (Norvège), Université de Bourgogne Franche Comté · Laboratoire Chrono-environnement, UMR CNRS 6249 (France), Department for International and Foreign Economic Relations of the Yamal-Nenets Autonomous District (Russie), Arctic Research Station (Russie) Période : Juillet 2015 et juillet 2019 Partenaires mobilisés : Crexeco Descriptif de la mission : l’objectif de la mission de 2015 est l’étude des effets des changements climatiques sur les relations proies / prédateurs et leur impact sur les habitats au sein des écosystèmes arctiques de la toundra. Le programme mené depuis près de 10 ans dans le sud de la péninsule du Yamal a récemment été étendu vers le nord afin de comparer les résultats tout au long d’un gradient de latitude sur plus de 700 km. Durant ces campagnes de terrain, des protocoles standardisés de caractérisation des habitats, de capture de micromammifères (campagnols et lemmings), de densité des prédateurs (rapaces, labbes et renard polaire) sont mis en place durant le bref été arctique. En 2019, l'objectif consiste notamment à mesurer et prédire les impacts en cascade des interactions trophiques indirectes chez les communautés des vertébrés terrestres arctiques, notamment l'étude du succès de reproduction des limicoles en relation avec les populations de lemmings et les prédateurs arctiques. C’est dans le cadre des inventaires avifaunistiques conjointement menés que Laurent Demongin a été sollicité. |
Atlas Biodiversité - Évaluation écologique des sites (03, 07, 23, 43, 48, 61, 86, 87)
Client : EDF CIH Période : 2015-2017 Partenaires mobilisés : Crexeco, Corieaulys, Vincent Nicolas, Carex, Rural Concept, Cart&Cie Descriptif de la mission : EDF CIH (activité hydroélectrique) a développé en collaboration avec le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) un outil permettant de réaliser un diagnostic écologique simplifié des espaces naturels. Cet outil, l’Indice de Potentialité Écologique (IPE), est basé sur un inventaire unique en période favorable d’un nombre limité de taxons, à savoir la flore (et les habitats) et l’avifaune. Dans ce cadre, EDF a confié à Crexeco et ses partenaires (Corieaulys pour la flore et Cart&Cie pour la gestion des données SIG et la cartographie) la réalisation des expertises écologiques au niveau de l’UP Centre, dans différents départements de l'Orne jusqu'à l'Ardèche. Les missions se sont déroulées entre 2015 et 2017, avec la remise annuelle des rapports d’expertise et des données SIG associées. |
Étude pour le développement d’un couvert herbacé destiné à la prévention du risque animalier sur les aérodromes (95)
Client : Service Technique de l’Aviation Civile, Direction Générale de l’Aviation Civile Période : 2015-2019 Partenaires mobilisés : Crexeco, Apex, VetAgro Sup, Cart&Cie Descriptif de la mission : afin de limiter le risque animalier sur les aéroports, le STAC a mis en place une vaste expérimentation sur l’aéroport de Roissy CDG. Différents couverts herbacés vont être testés durant 3 ans, dans le but de comparer leur attractivité pour la faune, notamment aviaire, et leur facilité d’entretien. Le STAC a choisi de confier le suivi floristique et faunistique à Crexeco et ses partenaires spécialisés. Ainsi, différents niveaux trophiques sont suivis de manière fine et standardisée, afin de comprendre les relations entre couvert herbacé (composition végétale, structure de la végétation, productivité), populations de proies potentielles pour les oiseaux (invertébrés, notamment, vers de terre, mollusques et orthoptères, ainsi que micromammifères), et oiseaux eux-mêmes (suivi de l’abondance et du comportement des différentes espèces). L’objectif de cette étude est de trouver un couvert herbacé constituant le meilleur compromis entre facilité d’entretien (faible productivité végétale) et faible attractivité pour l’avifaune (faible productivité trophique). |
Suivi des populations de Moule perlière sur le site Natura 2000 FR8201768 - Rivières à Moule perlière du Boën, Ban et Font d’Aix (42)
Client : Syndicat Mixte des Monts de la Madeleine Période : 2016 Partenaires mobilisés : Crexeco, Sylvain Vrignaud, Cart&Cie Descriptif de la mission : l’objectif de cette étude est de caractériser les habitats avérés et potentiels de la Mulette perlière (Margaritifera margaritifera) au sein du site Natura 2000. Cette espèce se trouve « en danger critique d’extinction » selon l’Union Internationale de la Conservation de la Nature. L’approche choisie est de caractériser l’habitat potentiel à l’aide des données de présence connues sur le secteur et de la bibliographie disponible, et d’identifier les variables environnementales influençant la qualité de cet habitat. La caractérisation de ces variables est réalisée à deux échelles : abords directs de la rivière et bandes tampon le long de la rivière. La méthodologie mise en œuvre est innovante et intégrative, et permet aussi d’être plus efficace en matière de conservation de la Moule perlière. Télécharger le rapport d'étude en pdf. |